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Dans La convivialité, Illich étudie la relation de l’homme à son outil ; l’homme façonne l’outil, mais l’outil façonne l’homme, en conditionnant le geste, les formes, l’imagination. Illich définit l’outil convivial comme un outil permettant de s’affranchir de son usage passif, et encourage une pratique active, réflexive, ouverte sur les autres et notre environnement.
« L’outil est convivial dans la mesure où chacun peut l’utiliser, sans difficulté, aussi souvent ou aussi rarement qu’il le désire, à des fins qu’il détermine lui-même. L’usage que chacun en fait n’empiète pas sur la liberté d’autrui d’en faire autant. Personne n’a besoin d’un diplôme pour avoir le droit de s’en servir ; on peut le prendre ou non. Entre l’homme et le monde, il est conducteur de sens, traducteur d’intentionnalité. »
Ivan Illich, La convivialité, Éditions du Seuil, 2014, pp. 27, 45.
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Dans un premier temps, nous avons choisi de concevoir un outil d’écriture à la main, simple, utilisable par n’importe qui, sur n’importe quel support. Cet outil prit la forme d’un alphabet-pochoir, dessiné et découpé sur mesure en deux corps dans des plastiques de récupération. (Voir Typographie pochoir ici)
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À l’aide de ces pochoirs, nous avons réalisé ensuite une série d’affiches-tracts sérigraphiées propageant la pensée d’Illich à travers des citations sélectionnées parmi ses textes. Pour cette seconde partie du projet, nous avons travaillé à partir de typons (matrices des pochoirs d’impression en sérigraphie) artisanaux en papiers découpés, collés et huilés, et composé les affiches directement à l’échelle 1, sans passer par l’intermédiaire des outils numériques de type licence fermée.
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Mur réalisé avec les pochoirs en plastique, citations issues de La convivialité.
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